Dimanche 31 août 7 31 /08 /Août 22:51




Plus de deux semaines déjà que Teddy s’était envolé . Quelques mots gribouillés ravivèrent les envies de la baigneuse.

 Elle offrit à son amant soumis les relents tendres et chauds de ces caresses délicieusement subies lors d’un rêve érotique où teddy la regardait sans pouvoir la toucher.

Il en fut troublé et pourtant il n’osa demander à sa maitresse plus de détails craignant sans doute d’enfreindre la règle (aucune  caresse libératrice sans autorisation expresse de maitresse).

Il a promis et ne pas se soumettre aux ordres  impliquerait une punition sévère, la plus terrible étant de le priver de cette douleur exquise où souffrance et plaisir se mêlent  et vous emportent  vers des terres inconnues, chaque rencontre conduit à  un ailleurs imprévisible, à  des cieux aux couleurs improbables.

Elle rentrait mercredi, il n’était pas libre et pourtant il lui envoya une missive très neutre  qui entraina cette suite de messages :

-          à quelle heure maitresse sera-t-elle à paris ? 

-          maitresse l’ignore, pourquoi ?

-          si maitresse a l’envie de voir son teddy, il sera libre pour elle

-          maitresse ne sait pas, elle va y réfléchir

Deux heures se passent

-          teddy est désolé d’avoir ennuyé maitresse, nous nous verrons semaine prochaine

-          ainsi va toute ta hargne, un mot et tu fuis ? maitresse sera là vers 21 h

Le temps passa où teddy relança maitresse, fébrile, docile, impatient, frétillant à ses dires.

Elle eut des exigences, elle le désirait ardent, solide, endurant, près à subir les affres de l’absence, le besoin fou de la baigneuse de le tenir à nouveau en laisse.

Il dut lui réclamer une fermeté forte, puissante, intense, à la mesure de ses désirs, de son envie irrésistible d’appartenir totalement à sa baigneuse.

Elle se fit prier, jouant avec un mépris hautain avec son organe tendu à l’extrême, habité par une envie, une fougue sans nulle autre pareille. Le pauvre sexe dépité frémissait à chaque effleurement, teddy geignant sous l’affront d’une maitresse amusée par son désir fulgurant.

Elle était nue, il ne la voyait pas, il avait ordre de fermer les yeux.

Elle lui décrivit en détail son corps, ses pointes de seins dressés, son antre humide et chaude, ses lèvres brulantes, ses yeux pétillants, son envie grandissante à la seul vue de ce sexe fièrement dressé.

Baigneuse sensuelle qui ne put faire plus longtemps durer ce supplice amoureux tant son désir fut exacerbé par celui d’un teddy ronronnant de plaisir à chaque attouchement.

En suprême ignorance de l’envie de son ours, elle lui fit humer son précieux nectar qui emplissait sa coupe au creux de son intimité.

Il reconnut l’odeur aimé et son pic se tendit de plus belle, ses soupirs se firent plus présents.

N’y tenant plus la baigneuse s’offrit enfin, juste assez de temps pour ressentir les préliminaires de la volupté et bien assez pour qu’il fut frustré de ne pas recevoir les émotions escomptées.

Elle l’allongea à nouveau et commença à malmener ce monceau de chair empli d’une sève trop longtemps retenue.

La badine, le fouet, la main de la baigneuse tour à tour infligèrent à l’objet pourtant tant convoité cette  belle douleur, celle qu’il attendait avec une vive impatience.

Il se trémoussait, se lamentait quand tout s’arrêtait, dépité.

« Réclame » lui dit elle.

« Maitresse, j’en veux encore » répondit-il

« Plus fort, réclame ta punition, réclame ce que tu désires tant »

Il le fit et reçut alors en récompense ces sensations uniques, où la volupté prend une forme étonnante, où l’on flirte avec des rivages sans nom, où l’on goute au bonheur au travers des mains de l’autre.

Et là il ouvrit les yeux, chercha ses lèvres, lui offrit un baiser tendre et ardent qu’elle lui rendit laissant tomber ces habits de maitresse, le jeu cessa sur un « je t’aime ».

Il la fit glisser vers le mi temps du lit et entreprit de reprendre le pouvoir. A peine eut il posé ces doigts sur ses lèvres charnues et déjà entrouvertes qu’elle gémissait.

La baigneuse rendit les armes dans des soupirs extatiques, hurlante de plaisir criant tour à tour  des « oui et des non », implorant Dieu et ses saints. Il ne l’écouta pas et continua quasi imperturbable sa besogne, murmurant juste à l’oreille de sa baigneuse aimée un : « prends, mon amour, prends, encore, plus encore ».

Elle réclama une reddition sans condition. Il cessa « juste une minute, repose toi une minute » dit il.

Elle respirait, haletante, perdue à l’orée d’un royaume aux cieux éclatants.

Il recommença, elle accepta de reprendre sa route en hurlant son abandon au rythme de chaque caresse.

Elle grimpa sur un chemin bordé de mille étoiles, vociférant qu’elle montait bien trop haut, bien trop fort, qu’elle ne pourrait franchir un pas de plus, et pourtant après trente secondes de répit, il entreprit de lui faire subir une ascension toujours plus vertigineuse, plus folle, plus intense.

Le corps de la baigneuse se tendit à l’infini jusqu’à que son esprit, sa bouche lâche un râle ample, long, violent relatant ainsi l’apogée du voluptueux.

Il consentit à la laisser redescendre doucement au creux des bras d’un teddy attentif et bienveillant qui l’accompagna vers la sérénité de l’après …

 

 

 

 

 

 

 


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Mercredi 18 juin 3 18 /06 /Juin 16:10




Il est cinq heures, un dimanche soir, le soleil brille encore, légèrement voilé par des nuages épars.

Teddy est dans le train. Il est assis au milieu de passagers bruyants.

Dés le matin, sa chère baigneuse et maitresse l’a prévenu de son éventuelle sollicitude sensuelle.

A 17h30, il reçoit un message neutre : « Es tu confortablement installé ? ».

Puis les mots s’envolent tantôt frais et pimpants, tantôt doux et suaves, tantôt chauds et enivrants.

Il est au cœur de cette foule bruyante et bigarrée de retour de weekend, elle est seule sur son lit, lascive et demi nue.

Elle aimerait que ses mots se glissent en lui, elle aimerait qu’ils se lovent en son intimité, elle aimerait qu’ils les lisent en imaginant  sa voix douce, grave  et chaude les lui murmurer au delà du petit écran froid soudain éclairé de la lueur d’un message.

Elle joue, joue de son désir, de ses envies les plus secrètes, les plus inatteignables, celles qu’il ne soupçonne pas encore, qu’elle va provoquer au fin fond d’une mémoire sensuelle endormie.

Elle joue,  titille,  elle mordille du bout des lettres,  caresse d’un travers de mot,  stimule du détour d’une phrase.

Il lutte, le train est décidemment bondé, les gens autour sont bruyants. Il ne peut se concentrer, ses pensées dévient au gré des paroles trop hautement prononcées autour de lui.

Le murmure des mots suaves est trop vague, trop lointain.

Il entre dans le jeu, s’amuse, s émoustille, en sort et   redescend déçu et désœuvré.

Les minutes s’égrènent, les mots volent, courent  le long des rails, le rattrapent et se perdent, le doublent et s’accrochent, le joignent  et l’enjoignent  à l’abandon dans l’intimité d’une enveloppe charnelle exposée à la foule ignorante de toutes ces idées qui se bousculent.

Un  doux marivaudage, où la brièveté du message rend chaque mot indispensable, s’installe, il y pénètre pour mieux s’en séparer, s’y invite et se déconcentre.

Il peste contre cet entourage bruyant, les insulte intérieurement de troubler ainsi ce désir naissant qui le réchauffait si bien déjà.

Il rage de ne pouvoir satisfaire aux exigences d’une maitresse gourmande, affamée, qui, perfide, joue  toujours plus dans l’espoir de l’amener à la frustration forte d’un désir à naitre.

Que faire ? Elle le trouble, ou plutôt il aimerait tant qu’elle le  trouble. Il ne sait plus, se perd en conjonctures.

Elle harcèle ses sens, indifférente à son manque de concentration, lui intime l’ordre de prouver sa virilité, provoque, attise sans cesse, sans gène, sans retenue.

Elle livre bataille à coup de mots aiguisés à un désir enfoui qui s’éveille le long  de la verge qui la lit, pendue à ses lèvres si lointaines et si proches.

Il n’y tient plus.

Alors, qu’elle se croyait vaincue par des bardots du dimanche, voyageurs incultes de ses désirs et ordres, elle reçoit une belle preuve imagée de la semi débandade de son  amant désœuvré.

Elle admire ce membre exhibé sur son écran, sentant monter  ses désirs au seul plaisir de sa vue.

Il  descend du train, part vers un ailleurs encore tout frémissant d’elle,  son corps imaginé, son odeur sensuellement désirée,  sa moiteur supposée,  ses mots si délicatement murmurés,  ses sens émoustillés.

Leurs envies vont vivre, grimper pour atteindre leur paroxysme dès leur prochaine rencontre  alors qu’il croisera enfin son regard.

Elle emplit ses pensées

Il emplit ses pensées.

Leurs  corps partent à l’aventure ….


Par la baigneuse - Publié dans : Teddy et la baigneuse
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Lundi 18 février 1 18 /02 /Fév 19:17

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La baigneuse est de très bonne humeur et souhaite offrir à Teddy un moment délicieux.

Ils ont rendez vous dans un club SM pour une soirée à trois avec Denis, rencontré il y a des mois.

Denis est soumis, timide, réservé, il parle peu. Il est grand, plutôt mince, assez bel homme.

Ils entrent tous trois dans une soirée dédiée aux jeux de soumission et domination.

Teddy sans que la baigneuse lui demande se met nu. Denis hésite, sa timidité est mise à rude épreuve, d’un regard la baigneuse lui intime l’ordre d’ôter au moins son pantalon. Contre toute attente, il se met nu, le visage baissé, très intimidé mais somme toute fier d’avoir réussi cette grande première.

La baigneuse les revêt de leur seule parure, un collier, une laisse.

Elle est vêtue d’un long chemisier noir, ample qui recouvre à peine le haut de ses bas gris.

Ses chaussures sont noires, à lacets, un petit talon invite ses deux hommes à se mettre à genoux devant elle.

Elle les trouve très beaux ainsi offerts au regard de tous.

Une maitresse officie déjà, une jeune femme rousse, jolie, attache, bonde un soumis féminisé.

Elle est très douce, minutieuse, jouant sur les sensations, sans employer une violence inutile.

La baigneuse la regarde et se prend d’envie d’admirer ses ours semi sauvages de plus près, elle leur ordonne de se lever.

Ils sont d’abords face à elle.

Le matin de cette soirée, elle est tombé sur un beau plumeau en plumes d’autruche qui orme maintenant son salon. Elle en a détaché deux plumes en anticipant sur les sensations qu’elles allaient procurer.

Une plume pare chacune de ses mains et se promène au rythme de la musique un rien précieuse sur le corps de ses deux soumis, sages, aux yeux clos.

Leur peau tressaute, frissonne sous la caresse du duvet et soudain la queue cornue de la plume griffe sans vergogne ces corps offerts.

Elle les fait mettre dos à dos et voit leurs mains se chercher insensiblement, elle leur ordonne de les mettre le long du corps.

Leur dos, leurs fesses se touchent et elle pressent qu’ils adorent.

-          Mettez vous face à face, leur dit-elle

Ils sont debout se frottant imperceptiblement l’un contre l’autre, elle les contemple, ravie que leurs corps se retrouvent  en  ce léger effleurement.

Elle les revêt d’une corde fine, achetée dans un magasin d’arts décoratifs, elle aime essayer des nouveautés, elle est encore très novice en bondage et le faire sur deux corps s’avère périlleux. La jeune femme rousse joue toujours avec son soumis attaché à la croix de saint André. La baigneuse apprécie le spectacle et sentant le désir de ses beaux ours un rien débridé, elle les entraine vers un lieu plus intime.

Elle allonge ses jambes et ordonnent à ses soumis de lécher ses pieds. Ils le font avec une douceur, une attention absolument charmante.

Puis elle laisse Denis face à elle et Teddy debout en recul. Elle ordonne à Teddy de regarder alors qu’elle caresse Denis. Il est très excité et se ravit de pouvoir effleurer les seins de la baigneuse. Soudain, il pose son visage sur ces seins offerts et murmure « prends moi, maitresse, prends moi ». Sa voix est douce et implorante, son visage semble vouloir épouser le buste de la baigneuse, s’imprégner de son parfum.

Elle se lève tout doucement et introduit sans hâte un doigt dans l’antre offerte de Denis

Il trésaille, et offre sa croupe de plus belle cambrant bien ses reins, elle le prépare et l’emplit d’un plug long et fin, il aime. La baigneuse ordonne à Teddy de venir caresser le  sexe de cet homme afin que ses sensations en soient décuplées.

Denis exulte, son corps livré à quatre mains l’explorant avec zèle.

Il goute à un plaisir nouveau, il découvre ce qu’il a sans doute espérer un jour découvrir sans avoir pu le réaliser. Il aime, il geint, ronronne de désir et plaisir.

La baigneuse sans ménagement interrompe le jeu.

Denis reste dépité, heureux, perdu, il se lève le dos fatigué par cette longue posture imposée.

Ils jouent depuis déjà un très long moment.

Elle les entraine vers une autre pièce, en bas, ils sont seuls tous les trois face à une couche accueillante.

Elle s’allonge et leur ordonne de la caresser sans toutefois toucher son sexe. Leurs mains habiles habillent le corps de la baigneuse qui s’autorise ce doux moment de répit, une pose délicieuse, elle cherche à accentuer son désir, le désir que ces deux hommes déjà épuisés par tant d’émotions.

Le jeu cesse, elle se redresse et s’assoie au milieu de la couche, sur ses genoux ; le chemisier ouvert, offrant au regard des deux hommes ces formes voluptueuses.

Elles leur ordonnent de s’allonger de chaque coté.

Sans préambule, elle saisit chaque attribut et le caresse doucement en murmurant aux deux hommes épuisés des choses stimulantes avec délicatesse. Elle leur ordonne de se raidir sous ses mains et promet au port le plus altier le droit de la posséder.

Le choix sera impossible, ils se dressent fièrement ensemble.

Denis sera le premier savourant ce voyage inattendu jusqu’à l’extase, Teddy fermera la promenade.

Et alors que la baigneuse s’écroule repue sur la couche, Teddy entreprend de la fesser à un rythme lent tout d’abords puis plus intense. La baigneuse s’offre à la douce morsure de la main experte de Teddy …

 

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Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 01:15
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Teddy est revenu

 

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

J’ai lu dans ses yeux

Le plus beau des bonheurs

Un désir merveilleux

Et exit les  frayeurs

 

J’ai senti son parfum

Belle convoitise

D’une honorable faim

De saveurs exquises

 

J’ai gouté ses lèvres

Divins et doux orfèvres

D’une céleste attirance

Et béate  appétence

 

J’ai murmuré, émue

Des je t’aime si vrais

Que sa peur s’est mue

En amour délivré

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

Février 2008

 

 

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 13:43
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Teddy est parti, parti loin avec « elle », elle que la baigneuse exècre, ville jalousie.

Un homme  a invité la baigneuse gentiment à venir boire un thé après une balade en forêt. Elle  le retrouve là bas, au milieu des bois.

Elle  ne connaît de son physique qu’une vague silhouette, il sait qu’elle semble baigneuse de Botero.

Elle aperçoit de loin son visage et sans trop savoir pourquoi, elle  pressent qu’il est là à quelques pas. Il serait mentir de prétendre que le  cœur de la baigneuse  ne bat pas un peu plus fort. Elle aime ce moment délicieux où ce parfait inconnu sur qui elle a déjà appris beaucoup  se dévoile enfin.

Elle aime ses traits, son regard se pose sur le sien, une éternité s’écoule.

Ils décident de se  promener. La forêt étale ses tristes ramages nus sur lesquels  se  devinent  déjà quelques bourgeons précoces.

Ils devisent  longuement, parlent de leurs  gouts, leurs aspirations, leurs envies.

Il est joueur, elle aussi.

Ils  parlent, papotent, il est très bavard, elle aime l’entendre se raconter, dire avec les mots une vie en mouvement.

Ils se sont  rencontrés virtuellement sur un site SM.

Son fantasme est simple : il souhaite être  fessé dans cette forêt sans autre forme de procès.

Elle attend le moment propice, elle  n’est  pas pressée.

Et à l’instant où il ne s’y attend pas, elle le plaque contre un arbre et pose ma main sagement sur ses fesses, le contact reste très chaste en ce jour d’hiver, pourtant elle  le sent frissonner de cet approche un rien brutale.

La main de la baigneuse écarte les pans du manteau et se pose à nouveau sur cette partie charnue, elle se promène doucement et d’un coup se soulève pour s’abattre moins délicatement sur ce derrière gentiment offert.

Que pense-t-il ? Elle  le pressent fébrile, il se laisse aller sur cet arbre et offre une part de son intimité, à une  baigneuse inconnue.

Elle se  tient derrière lui et le fesse à un rythme lent, sur l’étoffe de son pantalon en velours.

L’instant se fige, la forêt est déserte.

Soudain, sa main s’arrête et la baigneuse ordonne à l’homme  de se retourner. Il obéit.

-          Offrez-moi ce thé, lui dit-elle

Quelques minutes plus tard, il est assis prés d’elle, la tasse brulante à la main, bien moins volubile qu’au début de leur  rencontre.

Un silence s’instaure, pas un de ces silences pesants, non celui là n’est qu’attente, envie, désir.

Elle lui ordonne de poser sa tasse,  défait les boutons de son pantalon et lui demande de se pencher. Le  torse de l’homme épouse les cuisses de la baigneuse qui déshabille ce séant offert dans toute sa simplissime splendeur à son regard gourmand.

Les  mains vont immédiatement à la découverte de ces belles pommes d’amour,  blanches, laiteuses, fermes et pourtant détendues, belles protubérances qui ferment la marche d’une chute de reins délicieuse.

La situation est si charmante, une inconnue s’apprête à fesser un homme dont elle ignore presque tout, juste pour lui procurer un plaisir purement sensuel.

Il va ressentir les douces morsures de deux mains imprévisibles aux quelles il a confié sans réserve son postérieur, sans trop savoir pourquoi, juste parce que son instinct s’est amusé à lui dicter.

Les mains sont d’abords douces, presque molles, découvrant  cette chair offerte, puis elles deviennent plus inquisitrices, plus persévérantes.

Elles happent la peau sous leurs doigts habiles, la pétrissant sans ménagement. Il reste immobile attendant le moment où une de ces mains se soulèvera soudain pour retomber sur ses fesses abandonnées le temps d’une fessée.

Les mains font enfin leur ouvrage et fesse cet homme avec une fermeté pourtant tendre. Il semble aimer et émet quelques râles lorsque les mains se font plus rudes. Il se tortille enfin sous le joug de ce carcan manuel.

Il ressent chaque morsure et s’en délecte, l’intensité monte sans cesse et son ressenti le laisse de plus en plus pantelant.

Les mains soudain cessent leur jeu et laisse place à nouveau à un silence d’évidence.

Il se relève, la regarde, et se noie dans les yeux limpides de la baigneuse, il approche doucement son visage du sien jusqu’à que leurs lèvres se touchent.

Ils vont se découvrir toujours plus, jouer de leurs sens, s’amuser de leurs émotions, de divertir de leur désir, se distraire de leurs sensations, se réjouir de leur plaisir.

Il aura vécu son fantasme, elle aura aimé lui offrir un brin de volupté ….

Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 13:56
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Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

J’entends sa voix pour la première fois, elle est jeune, spontanée, sans emphase.

Il est parfois difficile de briser la glace. Nous nous sommes, surtout lui d’ailleurs, livrés par écrit, de jolis mails et maintenant les confidences intimes doivent se chuchoter au creux d’une oreille encore inconnue.

Je ne suis pas dans l’esprit, je balbutie, fanfaronne sans excès, puis soudain, tout prend place.

Les voix se reconnaissent, tout est possible, étonnante magie qui fait que deux êtres peuvent communiquer, ou en sont bien incapables.

Le cœur de nos mots nous conduit vers ces jeux de soumission et domination. Il est tantôt l’un, tantôt l’autre, aujourd’hui, j’ai très envie qu’il se soumette à mes fantasques envies, à celle d’un Teddy muet.

Je l’exhorte  à nous rejoindre demain dans un lieu coquin parisien afin d’y vivre une délicieuse expérience.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

En aura-t-il l’envie, le désir ? Ma voix chaude et grave saura t’elle murmuré les bons mots, ceux qu’il lui faut entendre pour se livrer le lendemain à deux inconnus ?

Je ne calcule rien et laisse mes mots, tous ceux qui me viennent à l’esprit, se lover contre le téléphone.

Je me veux vraie, authentique, rassurante, je lui dis mes désirs, mes songes, mes fantasmes, dans les grandes lignes. Je définis les jeux sans les nommer, je définis l’esprit en bordant ses frontières de mes mots.

Sa voix est suave, parfois il ne m’arrive qu’un murmure à peine audible et c’est un véritable crève cœur que de devoir les faire répéter. Ses mots glissent en moi, douce magie littéraire et sensuelle.

Il va, il  vient, effleure, caresse, se rapproche  et s’éloigne.

Je vais, je viens, je griffe, mord, fesse, touche et m’éloigne.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Nous nous racontons, un résumé succinct, une belle histoire qui donne aux mots les images.

Il vient alors ce moment  divin où l’image veut naitre, où elle veut, elle, aussi, contre toute attente, puisque nous ne nous sommes jamais vus, prendre vie.

L’imaginaire vient à notre secours, je le vois sur son lit, dans une pose lascive, vêtu d’un tee shirt et un pantalon noir.

Je me plais à exiger sa nudité alors qu’il me suggère de déboutonner mon pyjama.

Je le vois, homme au corps blanc, svelte, homme sans visage étendu sur sa couche, une main le long de son corps et l’autre partant sur mes ordres à sa découverte.

Je le vois, torse nu aux tétons petits et jolis, homme nu au sexe dressé.

Je vois ses doigts glisser tout doucement le long de cette queue emplie de désir.

Je vois ses bourses pleines, rasées, douce peau, qui voudrait qu’on la prenne en bouche.

Je ne désire pas qu’il me voit, pas encore, je suggère mes formes de baigneuse.

Je le vois se caressant au son de ma voix, je le pressens, s’imaginant déjà au lendemain, emporté par le désir vers un ailleurs qui va s’écrire.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Sa voix, ma voix, nos mots, le désir, mais il manque l’essentiel, le ressentir de la chair, les sensations de nos peaux, les odeurs, les regards.

Nos corps vont aller lentement vers le sommeil alors que nos esprits vogueront dans le monde sensuel de nos mots, murmurés un soir tard quand le téléphone sonne.


Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 16:11

Inspirée par Oxymore

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Tu es là face à moi, l’éclairage est faible et met en valeur ta peau et ses zones d’ombre. 

Ton corps n’est plus que superbe clavier où je vais délicatement  poser mes doigts afin d’entendre ton chant.

Je toucherai les blanches, effleurerai  les  noirs, au gré de mon esprit fantasque.

Tu m’offriras une belle mélodie, celle du bonheur.

Parfois, j’écorcherai ta peau afin que la musique soit plus riche, moins policée.

En martyrisant tendrement ce clavier si merveilleusement offert, je te regarderai bouger au rythme de la musique de mes doigts.

Les blanches seront limpides, graciles. Les noires plus inaccessibles plus langoureuses.

Chaque centimètre de ta peau jouera  enfin une élégante et divine complainte.

Je changerai alors d’instrument le fouet en cymbale, la badine en tambour, viendront gronder le long de tes flancs.

Le chant deviendra puissant, intense, ta peau frémissante, le visage grimaçant, tu hurleras la musique de chaque pore de ta peau.

J’alternerai les couplets doux et tendres et les refrains forts et fermes.

Et toi beau piano  offert à mes doigts, et autres instruments  de doux supplices, tu danseras pour moi, ta maitresse, la propriétaire le temps d’un chant  de ce clavier somptueux à l’écoute de sa propre musique.

Tantôt lasse, j’écrirai une longue complainte, tantôt plus inspirée je jouerai une belle symphonie, usant d’autres instruments qui viendront donner l’écho à ton clavier à balades.

Nous jouerons prélude, fugues et concertos, tu exulteras la musique, je la dirigerai de ma baguette.

La mélodie se finira par une note romantique, belle envolée d’un amour en musique.

 



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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 18:11
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Bel ours sauvage

 

Impossible de te mettre en cage

Au risque de déclencher ta rage

 

Pourtant, au fil du temps tu es dompté

Ta peur apaisée, tes griffes rétractées

Tu te rapproches  de  ta maitresse

Enfin, tes  pensées, tu  confesses

 

Impossible de te mettre en cage

Au risque de déclencher ta rage

 

Dans tes yeux, je lis ton désir

Pour mon plus somptueux plaisir

Tu mordilles encore ta maitresse

Mais de l’honorer tu n’as de cesse

 

Impossible de te mettre en cage

Au risque de déclencher ta rage

 

Parfois  tu hurles tes frayeurs

O toi merveilleux baigneur

Tu offres pourtant à ta maitresse

Ton cœur plein de tendresse

 

Impossible de te mettre en cage

Au risque de déclencher ta rage

 

L’ours n’est  beau que sauvage

Quel délice de savoir le rendre sage

Obéissant  aux ordres de sa maitresse

Trouvant la paix dans son cœur en liesse

 

Ta maitresse ne te mettra jamais  en cage

elle t’offre simplement  son amour en gage

 

 

Janvier 2008

 

 

A toi Teddy ...

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy et la baigneuse
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 11:48
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Je rentre, nue, sous la douche, le jet d’eau  glisse sur ma peau telle une caresse chaude, délicate.

Je sens chaque goutte d’eau effleurer ma peau, chaque partie de mon corps, de mon visage.

Je prends  la fleur de lavage, y laisse glisser le gel douche qui embaume  la rose.

Je frotte mon corps doucement, stimulant au passage la pointe de mes seins, il ne leur faut  que peu de temps pour se durcir et provoquer cette envie furieuse, envie d’aller visiter mon antre que je sais déjà humide.

Je me saisis de la douche et approche le jet d’eau puissant, fort, de mes tétons.  Ils adorent, tu le sais.   Je les regarde se dresser fièrement alors que mon sexe en reflexe quasi pavlovien devient de plus en plus chaud.

Je reste debout, à admirer mon corps s’emplir de désir tout en pensant que tu pourrais être là.

Je lève une jambe sur le siège de la douche et fais subir à mon sexe la caresse forte du jet d’eau puissant.

Les prémices du plaisir se font sentir très vite.

Je me retourne et m’assoit, les jambes totalement écartées, le pommeau  de douche plaqué contre mon clito, une main se promenant sur mes seins.

Et là je te vois, devant la porte de la douche, à genoux, les mains enchainées dans le dos, le visage tendu vers ce spectacle que tu désires tant.

Tes yeux brillent à regarder les miens  délicatement fermés ou au contraire te fixant avec insistance, ma bouche gourmande, ma langue humectant  mes lèvres, impudique, mes seins durs sous la pression de l’eau ou sous mes caresses, douces maltraitances, mon ventre trop rond mais qui provoque, sans que tu puisses le comprendre cette envie irrésistible de me pénétrer, Mes  jambes écartées avec une lubricité  presque provocante.

Tu est là, pantelant, envahi, d’envies si nombreuses, l’envie de regarder et te repaitre de ce spectacle un peu fou, l’envie de rentrer sous la douche et de satisfaire ce que ton sexe dur, fièrement dressé désire plus que tout au monde, se frotter contre ce corps ruisselant et pénétrer cet antre caressé par ce jet d’eau sans âme. Tu aimerais le chasser et prendre sa place, envahir de ton pic cette grotte secrète qui tu aimes tant.

Il suffirait que je te le demande, que tu te lèves et que tu honores ta maitresse. Ta respiration est haletante, tu es totalement empli de désir, ton sexe durcit toujours plus. Mais je ne bouge pas, mes lèvres restent fermées, muettes. Tu dois obéir, ne pas bouger. Tu entends ma respiration devenir plus saccadée, tu sais que je monte déjà vers le plaisir, la volupté. Il t’est insupportable que ton sexe ne puisse pas m’honorer et qu’un jet d’eau puisse m’amener vers ce firmament que tu voudrais être seul à m’offrir.

 Je jouis ………. Seule sous ma douche.

 Ton image s’estompe …..

Et je t’aime  plus encore  ……

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy et la baigneuse
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 01:01
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Il était une fois un ours et sa baigneuse.

 

L’ours était un bel animal sauvage, épris de liberté.

Il clamait son désir de posséder toutes les femmes et de conjuguer au pluriel  sa vie intime.

Il était grand, carré, une peau couverte de poils couvrait son corps, lui offrant ainsi une jolie toison.

La baigneuse avait un amour immodéré pour cette belle fourrure où ses doigts aimaient se perdre à l’occasion.

Il se plaignait d’être un peu enveloppé et bien qu’en tout état de cause, il n’avait pas tout à fait tort, ce n’était pas pour déplaire à la baigneuse. Mais, surtout, je vous en prie, ne lui répétez jamais cela !

Il avait un crâne glabre qu’elle adorait sans retenue. Il lui donnait un visage poupon de little bouddha, empreint de sagesse, d’une sérénité presque palpable.

Elle affectionnait particulièrement ses fesses, un peu rebondies, haut perchées, qui qu’on le veuille ou non, incitaient  à  les fesser, les cajoler, les dorloter.

Son sexe était unique, une belle toison là encore donnait envie de s’y perdre. Son pic était un délicieux ornement d’une douceur extrême, un monticule de délicatesse qu’elle aimait parfois rudoyer.

Sous ce sexe se cachait une belle bourse à la peau fine qu’elle aimait parfois torturer en la prenant en bouche. Elle avait le don secret de savoir la rudoyer avec tendresse et fermeté.

Il se dégageait de lui, une odeur de phéromones dès qu’elle s’approchait, une odeur qui, elle l’avoue sans peine, la rendait folle.

Elle s’approchait alors de son animal, pleine de désir et le reniflait avec délice. Elle se délectait  de chaque centimètre de cette peau déjà emplie de désir, d’un désir animal et incontrôlé.

Elle lisait sur le visage de Teddy, puisque c’est ainsi que se nommait ours,  une grande tendresse, une infinie attention. Dans son regard, elle voyait briller des étoiles, elles brillaient de mille feux à chaque fois qu’il croisait ses yeux.

Les lèvres de l’ours étaient belles, ourlaient une bouche sensuelle, délicieusement humide, une bouche coquine, curieuse, expérimentée,  fouineuse …

 

La baigneuse était grande et ronde. Elle avait un corps bien trop rond qu’elle avait empruntée à Botero, mais bien que certains ou certaines  lui reprochaient avec rudesse et parfois méchanceté ses formes par trop prodigues, d’autres ne s’attachaient que peu à certains bourrelets disgracieux et voulaient même y voir avec bonheur une générosité sans pareil.

Son visage était lui aussi poupon, mais ce qui ne manquait pas d’attirer était son regard, de  grands yeux aux couleurs changeantes, bleus à la lumière du soleil, vert émeraude près d’une bougie, gris au petit matin.

Peu d’hommes ne furent pas troublés par ce regard droit, franc, sincère, reflétant une âme honnête.

Il suffisait à la baigneuse de prononcer quelques mots de sa voix un peu grave et de regarder avec insistance son interlocuteur pour tenter de le séduire.

Elle assumait ses rondeurs sans toutefois les trouver gracieuses et elle n’avait que faire des personnes ne s’attachant qu’à l’apparence.

Ses jambes étaient longues, se terminant  par un pied  qui adorait être honorer par les hommes.

Teddy pour sa part éprouvait un trouble certain pour la croupe de la baigneuse.

Elle possédait un cul pommelé sans pour autant être callipyge, ferme, rond mais point trop, contrastant  avec sa taille qui gardait encore sa finesse cachée sous les rondeurs.

Il se dégageait d’elle une sensualité quasi innée qui ne manquait pas de troubler les hommes, il reconnaissait en ce corps la promesse de douceurs, d’effleurements divins, de caresses somptueuses.

Sa peau était fine, très douce au toucher, laiteuse, ferme et succulente.

Son sexe glabre, uniquement, quand Teddy était très très sage,  était une jolie fente cachant cet antre des voluptés.

Elle ne l’offrait que selon son bon vouloir, estimant soit qu’il fallait l’avoir mérité, soit vraiment désiré, parfois son humeur était plus légère et elle réclamait pitance.

Ses lèvres étaient un rien charnues, petites, roses et finement ourlées.

Ils avaient tous deux un grand cœur, qui leur permettait de savoir écouter l’autre.


Ils se rencontrèrent un soir d’Aout et se reconnurent, ils  se quittèrent mille fois sans jamais réussir à se fuir, un amour, un grand amour était né …

Par la baigneuse - Publié dans : Teddy et la baigneuse
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  • la baigneuse
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  • Femme
  • 20/12/1960
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