Libertinage courtois

Mardi 5 février 2 05 /02 /Fév 01:15
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Teddy est revenu

 

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

J’ai lu dans ses yeux

Le plus beau des bonheurs

Un désir merveilleux

Et exit les  frayeurs

 

J’ai senti son parfum

Belle convoitise

D’une honorable faim

De saveurs exquises

 

J’ai gouté ses lèvres

Divins et doux orfèvres

D’une céleste attirance

Et béate  appétence

 

J’ai murmuré, émue

Des je t’aime si vrais

Que sa peur s’est mue

En amour délivré

 

Teddy est revenu

Son cœur mis à nu

Tout gâcher par jalousie

Serait pure hérésie

 

Février 2008

 

 

 

 

 


Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Dimanche 3 février 7 03 /02 /Fév 13:43
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Teddy est parti, parti loin avec « elle », elle que la baigneuse exècre, ville jalousie.

Un homme  a invité la baigneuse gentiment à venir boire un thé après une balade en forêt. Elle  le retrouve là bas, au milieu des bois.

Elle  ne connaît de son physique qu’une vague silhouette, il sait qu’elle semble baigneuse de Botero.

Elle aperçoit de loin son visage et sans trop savoir pourquoi, elle  pressent qu’il est là à quelques pas. Il serait mentir de prétendre que le  cœur de la baigneuse  ne bat pas un peu plus fort. Elle aime ce moment délicieux où ce parfait inconnu sur qui elle a déjà appris beaucoup  se dévoile enfin.

Elle aime ses traits, son regard se pose sur le sien, une éternité s’écoule.

Ils décident de se  promener. La forêt étale ses tristes ramages nus sur lesquels  se  devinent  déjà quelques bourgeons précoces.

Ils devisent  longuement, parlent de leurs  gouts, leurs aspirations, leurs envies.

Il est joueur, elle aussi.

Ils  parlent, papotent, il est très bavard, elle aime l’entendre se raconter, dire avec les mots une vie en mouvement.

Ils se sont  rencontrés virtuellement sur un site SM.

Son fantasme est simple : il souhaite être  fessé dans cette forêt sans autre forme de procès.

Elle attend le moment propice, elle  n’est  pas pressée.

Et à l’instant où il ne s’y attend pas, elle le plaque contre un arbre et pose ma main sagement sur ses fesses, le contact reste très chaste en ce jour d’hiver, pourtant elle  le sent frissonner de cet approche un rien brutale.

La main de la baigneuse écarte les pans du manteau et se pose à nouveau sur cette partie charnue, elle se promène doucement et d’un coup se soulève pour s’abattre moins délicatement sur ce derrière gentiment offert.

Que pense-t-il ? Elle  le pressent fébrile, il se laisse aller sur cet arbre et offre une part de son intimité, à une  baigneuse inconnue.

Elle se  tient derrière lui et le fesse à un rythme lent, sur l’étoffe de son pantalon en velours.

L’instant se fige, la forêt est déserte.

Soudain, sa main s’arrête et la baigneuse ordonne à l’homme  de se retourner. Il obéit.

-          Offrez-moi ce thé, lui dit-elle

Quelques minutes plus tard, il est assis prés d’elle, la tasse brulante à la main, bien moins volubile qu’au début de leur  rencontre.

Un silence s’instaure, pas un de ces silences pesants, non celui là n’est qu’attente, envie, désir.

Elle lui ordonne de poser sa tasse,  défait les boutons de son pantalon et lui demande de se pencher. Le  torse de l’homme épouse les cuisses de la baigneuse qui déshabille ce séant offert dans toute sa simplissime splendeur à son regard gourmand.

Les  mains vont immédiatement à la découverte de ces belles pommes d’amour,  blanches, laiteuses, fermes et pourtant détendues, belles protubérances qui ferment la marche d’une chute de reins délicieuse.

La situation est si charmante, une inconnue s’apprête à fesser un homme dont elle ignore presque tout, juste pour lui procurer un plaisir purement sensuel.

Il va ressentir les douces morsures de deux mains imprévisibles aux quelles il a confié sans réserve son postérieur, sans trop savoir pourquoi, juste parce que son instinct s’est amusé à lui dicter.

Les mains sont d’abords douces, presque molles, découvrant  cette chair offerte, puis elles deviennent plus inquisitrices, plus persévérantes.

Elles happent la peau sous leurs doigts habiles, la pétrissant sans ménagement. Il reste immobile attendant le moment où une de ces mains se soulèvera soudain pour retomber sur ses fesses abandonnées le temps d’une fessée.

Les mains font enfin leur ouvrage et fesse cet homme avec une fermeté pourtant tendre. Il semble aimer et émet quelques râles lorsque les mains se font plus rudes. Il se tortille enfin sous le joug de ce carcan manuel.

Il ressent chaque morsure et s’en délecte, l’intensité monte sans cesse et son ressenti le laisse de plus en plus pantelant.

Les mains soudain cessent leur jeu et laisse place à nouveau à un silence d’évidence.

Il se relève, la regarde, et se noie dans les yeux limpides de la baigneuse, il approche doucement son visage du sien jusqu’à que leurs lèvres se touchent.

Ils vont se découvrir toujours plus, jouer de leurs sens, s’amuser de leurs émotions, de divertir de leur désir, se distraire de leurs sensations, se réjouir de leur plaisir.

Il aura vécu son fantasme, elle aura aimé lui offrir un brin de volupté ….

Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Mardi 29 janvier 2 29 /01 /Jan 13:56
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Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

J’entends sa voix pour la première fois, elle est jeune, spontanée, sans emphase.

Il est parfois difficile de briser la glace. Nous nous sommes, surtout lui d’ailleurs, livrés par écrit, de jolis mails et maintenant les confidences intimes doivent se chuchoter au creux d’une oreille encore inconnue.

Je ne suis pas dans l’esprit, je balbutie, fanfaronne sans excès, puis soudain, tout prend place.

Les voix se reconnaissent, tout est possible, étonnante magie qui fait que deux êtres peuvent communiquer, ou en sont bien incapables.

Le cœur de nos mots nous conduit vers ces jeux de soumission et domination. Il est tantôt l’un, tantôt l’autre, aujourd’hui, j’ai très envie qu’il se soumette à mes fantasques envies, à celle d’un Teddy muet.

Je l’exhorte  à nous rejoindre demain dans un lieu coquin parisien afin d’y vivre une délicieuse expérience.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

En aura-t-il l’envie, le désir ? Ma voix chaude et grave saura t’elle murmuré les bons mots, ceux qu’il lui faut entendre pour se livrer le lendemain à deux inconnus ?

Je ne calcule rien et laisse mes mots, tous ceux qui me viennent à l’esprit, se lover contre le téléphone.

Je me veux vraie, authentique, rassurante, je lui dis mes désirs, mes songes, mes fantasmes, dans les grandes lignes. Je définis les jeux sans les nommer, je définis l’esprit en bordant ses frontières de mes mots.

Sa voix est suave, parfois il ne m’arrive qu’un murmure à peine audible et c’est un véritable crève cœur que de devoir les faire répéter. Ses mots glissent en moi, douce magie littéraire et sensuelle.

Il va, il  vient, effleure, caresse, se rapproche  et s’éloigne.

Je vais, je viens, je griffe, mord, fesse, touche et m’éloigne.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Nous nous racontons, un résumé succinct, une belle histoire qui donne aux mots les images.

Il vient alors ce moment  divin où l’image veut naitre, où elle veut, elle, aussi, contre toute attente, puisque nous ne nous sommes jamais vus, prendre vie.

L’imaginaire vient à notre secours, je le vois sur son lit, dans une pose lascive, vêtu d’un tee shirt et un pantalon noir.

Je me plais à exiger sa nudité alors qu’il me suggère de déboutonner mon pyjama.

Je le vois, homme au corps blanc, svelte, homme sans visage étendu sur sa couche, une main le long de son corps et l’autre partant sur mes ordres à sa découverte.

Je le vois, torse nu aux tétons petits et jolis, homme nu au sexe dressé.

Je vois ses doigts glisser tout doucement le long de cette queue emplie de désir.

Je vois ses bourses pleines, rasées, douce peau, qui voudrait qu’on la prenne en bouche.

Je ne désire pas qu’il me voit, pas encore, je suggère mes formes de baigneuse.

Je le vois se caressant au son de ma voix, je le pressens, s’imaginant déjà au lendemain, emporté par le désir vers un ailleurs qui va s’écrire.

 

Il est déjà très tard quand le téléphone sonne.

Sa voix, ma voix, nos mots, le désir, mais il manque l’essentiel, le ressentir de la chair, les sensations de nos peaux, les odeurs, les regards.

Nos corps vont aller lentement vers le sommeil alors que nos esprits vogueront dans le monde sensuel de nos mots, murmurés un soir tard quand le téléphone sonne.


Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Lundi 28 janvier 1 28 /01 /Jan 16:11

Inspirée par Oxymore

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Tu es là face à moi, l’éclairage est faible et met en valeur ta peau et ses zones d’ombre. 

Ton corps n’est plus que superbe clavier où je vais délicatement  poser mes doigts afin d’entendre ton chant.

Je toucherai les blanches, effleurerai  les  noirs, au gré de mon esprit fantasque.

Tu m’offriras une belle mélodie, celle du bonheur.

Parfois, j’écorcherai ta peau afin que la musique soit plus riche, moins policée.

En martyrisant tendrement ce clavier si merveilleusement offert, je te regarderai bouger au rythme de la musique de mes doigts.

Les blanches seront limpides, graciles. Les noires plus inaccessibles plus langoureuses.

Chaque centimètre de ta peau jouera  enfin une élégante et divine complainte.

Je changerai alors d’instrument le fouet en cymbale, la badine en tambour, viendront gronder le long de tes flancs.

Le chant deviendra puissant, intense, ta peau frémissante, le visage grimaçant, tu hurleras la musique de chaque pore de ta peau.

J’alternerai les couplets doux et tendres et les refrains forts et fermes.

Et toi beau piano  offert à mes doigts, et autres instruments  de doux supplices, tu danseras pour moi, ta maitresse, la propriétaire le temps d’un chant  de ce clavier somptueux à l’écoute de sa propre musique.

Tantôt lasse, j’écrirai une longue complainte, tantôt plus inspirée je jouerai une belle symphonie, usant d’autres instruments qui viendront donner l’écho à ton clavier à balades.

Nous jouerons prélude, fugues et concertos, tu exulteras la musique, je la dirigerai de ma baguette.

La mélodie se finira par une note romantique, belle envolée d’un amour en musique.

 



Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 00:40
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 Je vais vous raconter dans cet univers intimiste une très belle histoire d’amour, une histoire très sensuelle.

Je rencontre un homme un soir d’aout, nous dinons et devisons agréablement.

Il me  raccompagne sagement à ma voiture avec promesse de m’amener des croissants le lendemain.

 Nous nous sommes quittés sur un beau baiser, tendre et fougueux.

Nous sommes dimanche.

Il est dix heures environ, il arrive sans les croissants mais bien plus sûr de son fait et semblant avoir des idées bien moins courtoises que la veille.

Force m’est de reconnaître que je ne l’ai pas invité pour faire une partie de scrabble.

Je suis ravie que sa courtoisie soit de sortie et nous passons sur le petit déjeuner plus que rapidement pour visiter la chambre.

Cette matinée restera à jamais gravée dans ma mémoire.

Je ne donne aucune clé, ce qui va se passer  a lieu sans un mot de part et d’autre.

Il découvre mon corps tel un savant qui ausculte l’objet de sa science.

Il est d’une attention, d’une précision quasi diabolique. En quelques minutes il prend possession de mon corps tel un vieil amant, mieux qu’un vieil amant. Il sait tout de lui, comme si cette découverte était une évidence. Il me mène avec un doigté d’horloger là où il le désire, sur la crête du plaisir, à cet endroit précis où l’on ne sais plus si tout va basculer vers un feu d’artifice flamboyant ou rester là sans fin dans cet état de bien être absolu.

Il se joue du moi, fait monter mon désir par vagues de plus en plus haut, de plus en plus loin, jusqu’à que le plaisir devienne inéluctable. Le cerveau l’attend le corps s’arc-boute déjà prêt à le recevoir, alors que tout est en place pour cette délicieuse déferlante, stop, tout cesse, plus rien, plus qu’une affreuse et pourtant délectable frustration.

Il me laisse pantelante, perdue, presque affolée. Je ne comprends pas, mon corps s’interroge, où est la promesse de l’orgasme annoncé ?

Point de répit, il reprend me mène à chaque fois au point de rupture semblant savoir mieux que moi ce que mon enveloppe ressent, mon esprit pressent.

Puis, nous continuons à jouer, à nous découvrir, je pars moi aussi vers cette nouvelle contrée à explorer.  Mais, je suis trop troublée, bien trop bouleversée par ce que je viens de vivre.

Et soudain, je suis à quatre pattes, tombe sans avertissement une fessée et des mots « réclame ton plaisir ou tu seras fessée ».

Un homme me fesse pour la première fois de  ma vie, moi la femme forte, pas chienne de garde, mais féministe sans l’ombre d’un doute : je ne dis mot et consens par quatre ou cinq fois.

Les claques résonnent sur mon fessier, elles sont cuisantes, les mots sont clairs, je reste muette et accepte sans broncher le châtiment.

Mon esprit est confus, je suis remplie de stupeur et de désir comme je ne l’ai jamais été.

Un monde jusqu’alors inexploré s’ouvre à moi.

Je vais aller vers des sentiers où jamais je n’aurais imaginé faire un seul pas.

C’est une révélation, inattendue, folle, délicieuse.

J’aime être dominée en amour, moi qui mène ma vie tambour battant, seule depuis toujours.

L’écrire, ainsi, semble être le reflet d’une simple constatation, mais non, je m’interroge, je n’arrive pas à m’expliquer ce « qui ne dit mot consent » auquel je viens de me prêter.

Quelques heures plus tard, il me laisse dubitative, étonnée, peut être déjà énamourée.

Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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Jeudi 24 janvier 4 24 /01 /Jan 00:31
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J’ouvre ce blog parce que j’aime écrire. J’aime la sensualité, l’élégance.

N’espérez  trouver ici aucune photo coquine ou pornographique, n’espérez pas y trouver des récits techniques d’exploits sexuels en tous genres.

Par contre, si comme moi vous aimez les mots, leur conjugaison magique, l’érotisme, les jeux sensuels, le libertinage précieux, alors je suis ravie de vous entrainer dans mon monde sensuel.

Poèmes et prose viendront illustrer de magnifiques baigneuses sorties de l’imaginaire de merveilleux peintres.

Etant moi-même, une de ces femmes aux formes rondes et voluptueuses, elles seront ici à l’honneur.

En espérant que mon monde vous séduise, ayez la bonté de ne pas le salir par la vulgarité.

J’aimerais qu’il soit un endroit où l’on aime se glisser de temps à autre.

 


Par la baigneuse - Publié dans : Libertinage courtois
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  • 20/12/1960
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