Teddy est parti, parti loin avec
« elle », elle que la baigneuse exècre, ville jalousie.
Un homme a invité la baigneuse gentiment à venir boire un thé après une balade en forêt. Elle le retrouve là bas, au milieu
des bois.
Elle ne connaît de son physique qu’une vague silhouette, il sait qu’elle semble baigneuse de Botero.
Elle aperçoit de loin son visage et sans
trop savoir pourquoi, elle pressent qu’il est là à quelques pas. Il serait mentir de prétendre que le cœur de la baigneuse ne bat pas un peu plus fort. Elle aime ce moment délicieux où ce parfait inconnu sur qui elle a
déjà appris beaucoup se dévoile enfin.
Elle aime ses traits, son regard se pose
sur le sien, une éternité s’écoule.
Ils décident de se promener. La forêt étale ses tristes ramages nus sur lesquels se devinent déjà quelques bourgeons précoces.
Ils devisent longuement, parlent de leurs gouts, leurs aspirations, leurs envies.
Il est joueur, elle aussi.
Ils parlent, papotent, il est très bavard, elle aime l’entendre se raconter, dire avec les mots une vie en mouvement.
Ils se sont rencontrés virtuellement sur un site SM.
Son fantasme est simple : il souhaite
être fessé dans cette forêt sans autre forme de procès.
Elle attend le moment propice,
elle n’est pas pressée.
Et à l’instant où il ne s’y attend pas,
elle le plaque contre un arbre et pose ma main sagement sur ses fesses, le contact reste très chaste en ce jour d’hiver, pourtant elle le sent
frissonner de cet approche un rien brutale.
La main de la baigneuse écarte les pans du
manteau et se pose à nouveau sur cette partie charnue, elle se promène doucement et d’un coup se soulève pour s’abattre moins délicatement sur ce derrière gentiment offert.
Que pense-t-il ? Elle le pressent fébrile, il se laisse aller sur cet arbre et offre une part de son intimité, à une baigneuse
inconnue.
Elle se tient derrière lui et le fesse à un rythme lent, sur l’étoffe de son pantalon en velours.
L’instant se fige, la forêt est
déserte.
Soudain, sa main s’arrête et la baigneuse
ordonne à l’homme de se retourner. Il obéit.
-
Offrez-moi ce thé, lui dit-elle
Quelques minutes plus tard, il est assis
prés d’elle, la tasse brulante à la main, bien moins volubile qu’au début de leur rencontre.
Un silence s’instaure, pas un de ces
silences pesants, non celui là n’est qu’attente, envie, désir.
Elle lui ordonne de poser sa tasse,
défait les boutons de son pantalon et lui demande de se pencher. Le torse de l’homme épouse les cuisses
de la baigneuse qui déshabille ce séant offert dans toute sa simplissime splendeur à son regard gourmand.
Les mains vont immédiatement à la découverte de ces belles pommes d’amour, blanches, laiteuses, fermes et pourtant
détendues, belles protubérances qui ferment la marche d’une chute de reins délicieuse.
La situation est si charmante, une inconnue
s’apprête à fesser un homme dont elle ignore presque tout, juste pour lui procurer un plaisir purement sensuel.
Il va ressentir les douces morsures de deux
mains imprévisibles aux quelles il a confié sans réserve son postérieur, sans trop savoir pourquoi, juste parce que son instinct s’est amusé à lui dicter.
Les mains sont d’abords douces, presque
molles, découvrant cette chair offerte, puis elles deviennent plus inquisitrices, plus persévérantes.
Elles happent la peau sous leurs doigts
habiles, la pétrissant sans ménagement. Il reste immobile attendant le moment où une de ces mains se soulèvera soudain pour retomber sur ses fesses abandonnées le temps d’une fessée.
Les mains font enfin leur ouvrage et fesse
cet homme avec une fermeté pourtant tendre. Il semble aimer et émet quelques râles lorsque les mains se font plus rudes. Il se tortille enfin sous le joug de ce carcan manuel.
Il ressent chaque morsure et s’en délecte,
l’intensité monte sans cesse et son ressenti le laisse de plus en plus pantelant.
Les mains soudain cessent leur jeu et
laisse place à nouveau à un silence d’évidence.
Il se relève, la regarde, et se noie dans
les yeux limpides de la baigneuse, il approche doucement son visage du sien jusqu’à que leurs lèvres se touchent.
Ils vont se découvrir toujours plus, jouer
de leurs sens, s’amuser de leurs émotions, de divertir de leur désir, se distraire de leurs sensations, se réjouir de leur plaisir.
Il aura vécu son fantasme, elle aura aimé
lui offrir un brin de volupté ….